Après avoir appelé « heureux » ceux qui avaient un caractère transformé par Dieu dans les Béatitudes, impliquant par là que ce serait eux qui entreraient dans le Royaume de Dieu ; puis après les avoir appelés la « lumière du monde », impliquant par là que son évaluation de la piété des hommes n’était pas celle reconnue habituellement ; peut-être que Jésus savait qu’il avait provoqué un trouble : venait-il pour renverser tout l’héritage de la foi israélite, en particulier, venait-il pour nier les Écritures ? Non, disait-il ensuite, déclarant qu’il était en fait lui-même l’accomplissement de l’Ancien Testament.
Jésus en vient maintenant à revisiter l’Ancien Testament, pour dénoncer les interprétations erronées des hommes, et montrer à quel point les attentes de Dieu sont plus grandes que ce nous pouvons imaginer. Nous commençons avec les deux premières déclarations de Jésus, sur le meurtre et l’adultère.
Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, celui qui commet un meurtre sera passible du jugement. Mais moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement. Celui qui dira à son frère : Raca ! sera justiciable du sanhédrin. Celui qui lui dira : Insensé ! sera passible de la géhenne du feu. Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande. Arrange-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es encore en chemin avec lui, de peur que l’adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et que tu ne sois mis en prison. En vérité je te le dis, tu ne sortiras point de là que tu n’aies payé jusqu’au dernier centime.
Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère. Mais moi, je vous dis : Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne.
Rendez-vous à 20h le mercredi 11 novembre 2015 au 22 rue Paul Verlaine, Besançon (près de Temis, pas loin de la Bouloie).
On continuera l’étude le mercredi 18 novembre 2015, même lieu, mêmes horaires.
Ceux qui veulent venir manger avant sont les bienvenus dès 19h (participation aux frais : 2€).
Pour ceux qui ont besoin d’un transport pour venir, prévenez-nous par le formulaire de contact, ou au 06 31 73 68 45.
Retour en voiture assuré pour ceux qui en ont besoin.
N’hésitez pas à lire et à réfléchir à ce texte de l’Évangile de Matthieu, chapitre 5, versets 21 à 30 avant de venir, les échanges n’en seront que plus riches !
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