Le contexte biblique : la vigne

Lisez le Psaume 80. Ci-dessous, quelques questions pour en tirer des idées générales, ne cherchez pas à détailler.
Que cherche à obtenir l’auteur de cette prière (versets 1-4) ?
À quelle situation fait-il face (versets 5-8) ?
Quelle métaphore utilise-t-il, et qu’est-ce que cette métaphore représente (versets 9-17) ? Sachez que cette métaphore est utilisée à plusieurs reprises, avec ce même sens, dans l’Ancien Testament.
Les versets 19-20 reprennent ce qui a motivé l’auteur de cette prière à la formuler (comparez avec le verset 4), mais évoquent aussi la raison pour laquelle la situation est telle qu’elle est. Quelle est cette raison ?
Comment se matérialise l’espoir de l’auteur (versets 18) ?
Lisez Jean 15.1. Qu’est-ce que vous en concluez ? Pourquoi Jésus précise-t-il « vrai » (ou un mot équivalent selon la traduction que vous utilisez) ?
Lisez la première phrase de Jean 15.5. Qu’est-ce que la vigne ici ? Qu’est-ce que vous en concluez ?

La métaphore de Jésus : la vigne

Lisez Jean 15.1-8. Quel est le « but de la vie » pour une branche de vigne ?
Relevez dans ces versets 1-8 les contrastes entre les disciples et les autres. Il y a peut-être des questions qui surgissent dans la compréhension ou l’interprétation de la métaphore, mais Jésus fait une « explication de texte » dans les versets qui suivent, donc laissez ces questions de côté pour le moment.

Lisez Jean 15.9-11.
Quelle est la mesure de l’amour de Jésus pour nous ? Pour comprendre ce que cela veut dire, lisez Jean 17.24 ; Jean 3.16 ; Romains 8.32 (pour ces deux dernières références, si vous ne voyez pas le rapport, demandez-vous ce que les versets en question sous-entendent, ou quelle condition est nécessaire pour qu’ils aient une quelconque force). Quelle devrait être votre réaction ?
Comment se manifestent les différentes relations d’amour dans ces versets 9-11 ? Quel rapport avec la question 9 ?
Quelle émotion Jésus souligne-t-il ? Jésus n’a pas changé de sujet, d’ailleurs il est en accord avec l’Ancien Testament dans sa logique (vous pouvez vous en convaincre en lisant les deux premiers versets des Psaumes). Si cette émotion n’est pas la votre dans ce contexte, n’hésitez pas à faire une pause dans cette étude, et à prier les uns pour les autres à ce sujet.

Lisez Jean 15.12-13.
Jésus avait déjà soulevé ce sujet plus tôt (voir Jean 13.34-35). Quel avait été le résultat à ce moment-là ? Qu’est-ce que ce résultat, mais aussi la persévérance de Jésus, nous montrent sur ce commandement ?
Quel commandement pourriez-vous formuler à partir de ces deux versets (une phrase qui commencerait par « Jésus nous demande de… ») ?
Réfléchissez : en quoi désobéissez-vous à ce commandement (pensez à une situation précise de votre vie, à une personne en particulier) ? Autrement dit, formulez une phrase qui commencerait par « Jésus me demande de… ». Ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée, à ce point là, de s’arrêter pour prier les uns pour les autres.

Lisez Jean 15.14-16a.
Quelle est la différence entre nous et un serviteur ? Quel est le « but de notre vie » (en rapport avec la question 9), que n’aurait pas un serviteur ?
Dans ces versets, on comprend quand même que ce n’est pas une amitié comme on l’entend classiquement, et que nous sommes quand même aussi serviteurs (voir d’ailleurs Romains 1.1 par exemple) : à quoi le voit-on ?

Lisez Jean 15.16.
Si l’affirmation de Jésus sur la prière a un lien avec le contexte (et on se demande pourquoi elle n’aurait pas de lien), que veut dire l’expression « prier au nom de Jésus » ?
Pour conclure sur ce passage, récapitulez les quatre éléments à retenir : qu’est-ce que le peuple de Dieu ? quel est le but de la vie du disciple ? comment se manifeste-t-il particulièrement ? quel moyen le Seigneur nous a-t-il donné pour atteindre ce but ?
Vous savez ce qu’il vous reste à faire. Inutile de partager de sujets de prière, vous en avez bien assez avec ce que nous avons étudié ce soir !