Souffrance et consolation – les questions

un homme se penche vers un homme assis par terre

Nous approchons de la fin de la lettre. La partie principale, de 2.11 à 4.11, se concentrait sur la manière dont les chrétiens sont appelés à vivre dans différents contextes. À partir de maintenant, la conclusion donne plutôt des informations et des instructions en vue de consoler les destinataires. Ce soir, nous allons voir comment Pierre veut apporter une consolation en réfléchissant à la souffrance que ses lecteurs traversent. Lisez 1 Pierre 4.12-19.

  1. Au verset 12, Pierre demande à ses lecteurs de ne pas être surpris que la souffrance les atteigne. Pourquoi sont-ils surpris ? Remarquez que Pierre leur demande de ne pas être surpris, pas de l’accepter stoïquement. Pourquoi ne les reprend-il pas, en leur demandant, par exemple, de ne pas se plaindre, ou de ne pas y prêter attention ?
  2. Dans la suite de notre texte, Pierre explique de plusieurs manières pourquoi la souffrance ne doit pas venir comme une surprise. Toutes ces raisons sont aussi une manière de consoler ses lecteurs éprouvés.

  3. La première raison se trouve au verset 13. Qu’est-ce qui est comparé dans ce verset ? Donc, quelle est la consolation ici (ce n’est pas très développé, car c’était déjà le sujet de la section précédente, de 3.13 à 4.11 : à vous de le reformuler) ? En pratique, comment pouvez-vous utiliser cette vérité pour faire face à la souffrance ?
  4. Quelle est la deuxième consolation, donnée au verset 14 ? (Nous pouvons laisser de côté ce qui est entre crochets pour le moment). Est-ce que cela vous donne des pistes sur ce que vous pourrez faire quand vous ferez face à la souffrance ?
  5. Que pensez-vous de la liste des (mauvaises) raisons de souffrir du verset 15 ? Qu’est-ce que cela vous dit sur le message que Pierre veut transmettre aux versets 15 et 16 ? Est-ce que vous voyez une manière dont ce principe peut nous parler dans notre propre contexte ?
  6. Comment rendre gloire à Dieu quand on souffre pour notre foi, comme le demande le verset 16 ?
  7. La compréhension des versets 17 et 18 n’est pas immédiate, alors allons-y par étapes. D’abord, quel contraste Pierre dresse-t-il dans ces deux versets ? Ensuite, en quoi est-ce une consolation pour ses lecteurs ? Il faut continuer en comparant le sort des chrétiens dans les deux versets, et en conclure quel sens du mot « jugement » Pierre utilise au verset 17. Peut-être une comparaison avec Matthieu 6.21-23 peut-elle vous aider à comprendre de quoi Pierre parle dans nos deux versets ? Finalement, quelle réflexion sur la souffrance, qui amène une consolation, Pierre donne-t-il aux versets 17 et 18 (reformulez dans vos propres mots) ?
  8. Le verset 19 conclut cette réflexion sur la souffrance, et y apporte une dernière consolation. Pierre y répartit les différentes responsabilités entre les différents acteurs. Identifiez ces responsabilités. En réfléchissant aux situations difficiles que vous traversez en ce moment, voyez-vous ce que vous devez faire, et ce que vous ne devez surtout pas faire ?

En résumé, les pensées sur la souffrance à intégrer dans ce passage. La souffrance n’est pas naturelle, et cela nous rappelle que nous avons été créés pour un monde parfait, que le péché est une réalité tellement abjecte qu’elle a détruit cette perfection, mais notre aspiration à échapper la souffrance nous rappelle que nous attendons que Dieu achève de racheter sa Création.

En attendant cette rédemption, la souffrance est une réalité. Elle est le chemin vers la gloire (Christ l’a emprunté, et si nous lui emboîtons le pas, nous accèderons aussi à la gloire).

Si nous souffrons pour notre foi, nous avons la promesse de la présence de Dieu au sein même de ces souffrances. Accepter ces souffrances, c’est proclamer que vivre avec lui maintenant, et se préparer à vivre avec lui éternellement, est une chose suffisamment bonne pour justifier de tout subir pour lui.

La souffrance nous appelle à examiner notre attitude. Souffrons-nous pour notre foi, ou parce que nous sommes insupportables ?

Dieu secoue rudement le monde pour faire le tri entre son peuple et les rebelles. Quand nous subissons les conséquences de cet ébranlement, rappelons-nous que cela montre son immense colère contre le péché, et prenons d’autant plus horreur du péché ; mais aussi, pensons que ce n’est qu’un avant-goût de ce que subiront les rebelles, et glorifions Dieu pour l’immensité de sa grâce, qui nous fait échapper à cette condamnation.

Faisons confiance à Dieu. Il fait tout bien, y compris dans notre vie. Notre part n’est pas de lui expliquer comment il devrait nous traiter, ou comment il devrait traiter le monde, ou conditionner notre amour envers lui à la manière dont il nous traite. Notre part est de lui obéir et de faire le bien. Il saura bien mieux que nous nous faire du bien et nous consoler finalement.

Foyer Évangélique Universitaire