La Bible entière invite à placer sa confiance en Dieu, indépendamment des circonstances. Et c’est vrai que Dieu est digne de confiance, qu’être en lui est notre plus grand bien, quelle que soit notre situation par ailleurs.
Pourtant, des fois, on a l’impression que la confiance en Dieu demande un effort trop grand. Notre foi est-elle trop faible ?
Ce post de Jonathan Parnell s’intéresse à cette question. La traduction d’un extrait :
Parfois, le poids de nos épreuves est si lourd que nous avons l’impression de ne plus pouvoir garder la tête hors de l’eau. La douleur est si virulente, le malaise si épais, que nous ne pouvons pas imaginer que notre situation puisse s’améliorer. La guérison nous semble impossible, l’espoir définitivement envolé. Et même si nous essayons d’espérer, la douleur devient plus aiguë. Autant ne pas prier. Surtout ne pas réfléchir, pour ne pas être assailli par ces ruines et cette obscurité.
Vous avez déjà entendu parler du Sermont sur la Montagne. Vous avez déjà entendu « Aimez vos ennemis » et « Tendre l’autre joue » : ça, c’est dans le Sermont sur la Montagne.
Le Sermont sur la Montagne montre à quel point l’éthique qu’enseignait Jésus était bonne. Mais se limiter à ça c’est fermer volontairement les yeux sur certaines paroles du Sermont sur la Montagne. C’est ce que cherche à montre John Piper dans ce post.
Pour vous donner une petite idée, voici la traduction de quelques extraits du post :
Comment Jésus se positionnait-il personnellement par rapport aux enseignements du Nouveau Testament ? Sa personne était-elle essentielle pour, par exemple, l’éthique du christianisme ?
[…] alors que l’on pense que Jésus était un enseignant de l’amour, révolutionnaire parmi les enseignants juifs, on reçoit en pleine face les propos extravagants qu’il tient… sur lui-même.
Êtes-vous mal à l’aise à l’idée que Jésus ait des exigences à votre égard ? Êtes-vous méfiants quand vous percevez qu’une autorité pourrait restreindre votre autonomie ?
Est-ce que votre Jésus a un rôle dans le Jugement Dernier ?
Est-ce que vous vous fiez de plus en plus à vos propres pensées, voire vos rêves, plutôt qu’à la révélation spéciale de Dieu dans la Bible ?
Ces questions viennent directement de la Bible, plus précisément d’une lettre écrite par Jude, l’un des demi-frères de Jésus.
Davis Mathis commence son article en citant Jacques 1.22 : « Pratiquez la parole et ne l’écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements. ». Car, d’après les versets suivants, personne ne veut être « semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il est. ».
Et là, on est piégé. Comment ne pas lire la suite de l’article ?
Le sujet est donc : comment mettre en pratique la Parole ? Le problème, c’est que l’article est en anglais. Mais si c’est une excuse suffisante pour ne pas le lire, lisez au moins cette traduction de l’un des paragraphes, et vous verrez que l’effort de le lire en entier vaut la peine.
De bons enseignants ont proclamé que chaque rencontre avec la Parole de Dieu devrait conduire à au moins une application pratique dans nos vies — quelque chose que nous ne ne faisions pas avant, et qu’il faut que nous fassions désormais, même un changement infime. Il y a une certaine sagesse derrière cette idée : nous inciter nous-même à ne pas juste écouter la Parole de Dieu, mais aussi à la mettre en pratique. Toutefois, une approche si simpliste de la mise en pratique néglige la complexité de la vie chrétienne ; un changement profond et durable dans nos vies ne se produit pas d’une manière aussi directe que l’on peut avoir tendance à le penser.