Nous avons aujourd’hui un long passage (1 P 2.11-3.7). L’idée générale, donnée dans les versets 11-12, est ensuite développée dans 4 situations particulières : la relation par rapport aux autorités humaines (versets 13-17), la relation d’un serviteur par rapport à son maître (versets 18-25), la relation d’une femme par rapport à son mari (versets 1-6), la relation d’un homme par rapport à sa femme (verset 7).
- En quelques mots, comment résumeriez-vous le principe général des versets 11-12 ?
- En quelques mots, comment ce principe s’applique-t-il aux 4 situations particulières ? Si vous trouvez difficile de faire cette application, peut-être est-ce que vous n’avez pas bien défini le principe général. Relisez alors l’ensemble du passage, et revenez à la question 1.
- L’idée de crainte revient à plusieurs reprises dans la lettre, et en particulier dans notre passage (même si les traductions ne permettent pas forcément de le voir). On trouve cela en 1 Pierre 1.17 ; 2.17, 18 (respect) ; 3.2 (respectueuse), 6, 14, 16 (respect). Après avoir regardé ces passages et leur contexte, pouvez-vous tirer un enseignement sur la crainte ? Est-ce que cela change votre lecture de certains des versets de notre passage ?
- De quelle liberté Pierre parle-t-il au verset 16 ? Si vous avez besoin d’aide, lisez Romains 6.16-22. Voyez-vous le lien avec la question de la crainte vue à la question 3 ?
- Les trois premières situations sont les seules à être vraiment développées (la quatrième ne contient qu’un verset). Voyez-vous un autre point commun entre ces trois premières situations ? Qu’est-ce que cela nous dit sur ce dont nous avons besoin pour servir Dieu ?
- Au cœur de ces trois premières situations, on trouve une allusion à un passage de l’Ancien Testament : les versets 22-25, s’enracinent dans Ésaïe 53. Quelle est l’utilité de cette référence au milieu de ces trois situations en particulier, et quel enseignement Pierre veut-il transmettre à travers elle ? Cela peut probablement se voir sans lire le texte d’Ésaïe, mais vous pouvez le faire si cela vous aide.
- Cette allusion à Ésaïe est conclue par l’image du berger, déclenchée par l’image des brebis tirée de Ésaïe 53.6 (pour bien comprendre, il faut lire le début de ce verset). Que fait un berger, quelle partie de son activité est-elle mise en avant avec cette allusion aux brebis d’Ésaïe, et en quoi est-ce que cela est utile dans notre passage (rappelez-vous que le thème de notre passage est donné par les versets 11 et 12) ?
- La quatrième situation présente l’inverse de « l’autre point commun » de la question 5. Pourtant, elle est introduite par « de même ». Comment expliquez-vous cela ?
- Si vous avez quelques notions du contexte culturel qui pourrait informer l’une ou l’autre de nos 4 situations, peut-être trouvez-vous des indices qui montrent que l’approche de ces situations par Pierre est subversive ? Mais si vous n’avez pas les références culturelles, ce n’est pas grave, nous en parlerons ensemble en conclusion.