Une vie de prière – un enfant parle à son Père

Après avoir appelé « heureux » ceux qui avaient un caractère transformé par Dieu dans les Béatitudes, impliquant par là que ce serait eux qui entreraient dans le Royaume de Dieu ; puis après les avoir appelés la « lumière du monde », impliquant par là que son évaluation de la piété des hommes n’était pas celle reconnue habituellement ; peut-être que Jésus savait qu’il avait provoqué un trouble : venait-il pour renverser tout l’héritage de la foi israélite, en particulier, venait-il pour nier les Écritures ? Non, disait-il ensuite, déclarant qu’il était en fait lui-même l’accomplissement de l’Ancien Testament. Jésus a donc revisité l’Ancien Testament, pour dénoncer les interprétations erronées des hommes, et montrer à quel point les attentes de Dieu sont plus grandes que ce nous pouvons imaginer, concernant la maîtrise des pensées, l’importance de la parole donnée et l’attitude des chrétiens face à ceux qui leur veulent du mal.

Il s’attaque maintenant à la manière de « pratiquer la religion », en montrant qu’il peut y avoir une bonne et une mauvaise manière de pratiquer l’aumône, la prière et le jeûne. Nous nous limitons ce soir à la prière, dans ce passage qui contient le fameux « Notre Père » :

Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour se montrer aux hommes. En vérité je vous le dis, ils ont reçu leur récompense. Mais toi quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte et prie ton Père qui est dans le (lieu) secret, et ton Père qui voit dans le secret te le rendra. En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne ; Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer dans la tentation, mais délivre-nous du Malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, Le règne, la puissance et la gloire. Amen ! Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.

Rendez-vous à 20h le mercredi 27 janvier 2016 au 22 rue Paul Verlaine, Besançon (près de Temis, pas loin de la Bouloie).

Ceux qui veulent venir manger avant sont les bienvenus dès 19h (participation aux frais : 2€).

Pour ceux qui ont besoin d’un transport pour venir, prévenez-nous par le formulaire de contact, ou au 06 31 73 68 45.

Retour en voiture assuré pour ceux qui en ont besoin.

N’hésitez pas à lire et à réfléchir à ces textes de l’Évangile de Matthieu, chapitre 6, versets 5 à 15 avant de venir, les échanges n’en seront que plus riches !

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