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Jésus, juste un bon enseignant ?

Vous avez déjà entendu parler du Sermont sur la Montagne. Vous avez déjà entendu « Aimez vos ennemis » et « Tendre l’autre joue  » : ça, c’est dans le Sermont sur la Montagne.

Le Sermont sur la Montagne montre à quel point l’éthique qu’enseignait Jésus était bonne. Mais se limiter à ça c’est fermer volontairement les yeux sur certaines paroles du Sermont sur la Montagne. C’est ce que cherche à montre John Piper dans ce post.

Pour vous donner une petite idée, voici la traduction de quelques extraits du post :

Comment Jésus se positionnait-il personnellement par rapport aux enseignements du Nouveau Testament ? Sa personne était-elle essentielle pour, par exemple, l’éthique du christianisme ?

[…] alors que l’on pense que Jésus était un enseignant de l’amour, révolutionnaire parmi les enseignants juifs, on reçoit en pleine face les propos extravagants qu’il tient… sur lui-même.

Pourquoi lire ce post ?

  • Quand on croit connaître un texte, il est bon de s’y confronter à nouveau.
  • Quand on croit savoir ce que dit un texte, il est bon de se confronter à ce que d’autres en pensent.
  • Parce que si l’enseignement de Jésus était bon, ça vaut le coup de se poser des questions sur l’auteur de l’enseignement.
  • Parce que les vacances, c’est le moment idéal pour entretenir son anglais.

Continuez de prier cette prière

Il y a des paraboles de Jésus qui sont claires. D’autres pour lesquelles il faut réfléchir un moment avant de les comprendre. La parabole du juge inique (Luc 18) en fait partie. Vous savez, celle où une veuve harcèle un juge jusqu’à ce qu’elle obtienne justice. Voici la traduction d’un extrait du post de Jonathan Parnell sur le sujet.

Le lien entre sa prière et la notre n’est pas une hypothétique ressemblance entre le juge inique et notre Dieu. Mais c’est que le bien sera donné au peuple de Dieu — même si cela doit être par le biais d’un homme mauvais. Jésus nous dit : « Entendez ce que dit le juge inique. » (Luc 18.6). Ce qui est bien nous arrivera, comme c’est arrivé pour elle — et nous n’avons pas besoin de harceler Dieu comme elle a du le faire pour le juge. La réponse à notre prière — qui nous donne raison d’avoir prié — ne sera peut-être pas exactement ce que nous aurons demandé dans les moindres détails. Mais Dieu fera la bonne chose, et quand nous prions, nous avons confiance que c’est cela qu’il fera.

Pourquoi lire ce post en entier ?

  • Parce que si vous êtes comme moi, vous n’avez encore rien compris à la prière.
  • Parce que Jésus a donné cette parabole pour nous encourager à prier.
  • Parce qu’il nous parle de Dieu qui écoute avec plaisir nos prières.
  • Parce que les vacances, c’est le moment idéal pour pratiquer son anglais.

Que faites-vous de la grâce de Dieu ?

Êtes-vous mal à l’aise à l’idée que Jésus ait des exigences à votre égard ? Êtes-vous méfiants quand vous percevez qu’une autorité pourrait restreindre votre autonomie ?

Est-ce que votre Jésus a un rôle dans le Jugement Dernier ?

Est-ce que vous vous fiez de plus en plus à vos propres pensées, voire vos rêves, plutôt qu’à la révélation spéciale de Dieu dans la Bible ?

Ces questions viennent directement de la Bible, plus précisément d’une lettre écrite par Jude, l’un des demi-frères de Jésus.

Pourquoi lire ce post de David Mathis ?

  • parce qu’on parle trop peu de la lettre de Jude
  • parce qu’il montre en quoi cette lettre est pertinente  pour examiner nos propres cœurs
  • parce que ce n’est pas parce que c’est les vacances qu’il faut se laisser aller
  • parce que ce n’est pas parce que c’est les vacances qu’il faut régresser en anglais

Mettre la Parole en pratique ?

Davis Mathis commence son article en citant Jacques 1.22 : « Pratiquez la parole et ne l’écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements. ». Car, d’après les versets suivants, personne ne veut être « semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il est. ».

Et là, on est piégé. Comment ne pas lire la suite de l’article ?

Le sujet est donc : comment mettre en pratique la Parole ? Le problème, c’est que l’article est en anglais. Mais si c’est une excuse suffisante pour ne pas le lire, lisez au moins cette traduction de l’un des paragraphes, et vous verrez que l’effort de le lire en entier vaut la peine.

De bons enseignants ont proclamé que chaque rencontre avec la Parole de Dieu devrait conduire à au moins une application pratique dans nos vies — quelque chose que nous ne ne faisions pas avant, et qu’il faut que nous fassions désormais, même un changement infime. Il y a une certaine sagesse derrière cette idée : nous inciter nous-même à ne pas juste écouter la Parole de Dieu, mais aussi à la mettre en pratique. Toutefois, une approche si simpliste de la mise en pratique néglige la complexité de la vie chrétienne ; un changement profond et durable dans nos vies ne se produit pas d’une manière aussi directe que l’on peut avoir tendance à le penser.