Il y a des paraboles de Jésus qui sont claires. D’autres pour lesquelles il faut réfléchir un moment avant de les comprendre. La parabole du juge inique (Luc 18) en fait partie. Vous savez, celle où une veuve harcèle un juge jusqu’à ce qu’elle obtienne justice. Voici la traduction d’un extrait du post de Jonathan Parnell sur le sujet.
Le lien entre sa prière et la notre n’est pas une hypothétique ressemblance entre le juge inique et notre Dieu. Mais c’est que le bien sera donné au peuple de Dieu — même si cela doit être par le biais d’un homme mauvais. Jésus nous dit : « Entendez ce que dit le juge inique. » (Luc 18.6). Ce qui est bien nous arrivera, comme c’est arrivé pour elle — et nous n’avons pas besoin de harceler Dieu comme elle a du le faire pour le juge. La réponse à notre prière — qui nous donne raison d’avoir prié — ne sera peut-être pas exactement ce que nous aurons demandé dans les moindres détails. Mais Dieu fera la bonne chose, et quand nous prions, nous avons confiance que c’est cela qu’il fera.
Êtes-vous mal à l’aise à l’idée que Jésus ait des exigences à votre égard ? Êtes-vous méfiants quand vous percevez qu’une autorité pourrait restreindre votre autonomie ?
Est-ce que votre Jésus a un rôle dans le Jugement Dernier ?
Est-ce que vous vous fiez de plus en plus à vos propres pensées, voire vos rêves, plutôt qu’à la révélation spéciale de Dieu dans la Bible ?
Ces questions viennent directement de la Bible, plus précisément d’une lettre écrite par Jude, l’un des demi-frères de Jésus.
Davis Mathis commence son article en citant Jacques 1.22 : « Pratiquez la parole et ne l’écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements. ». Car, d’après les versets suivants, personne ne veut être « semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s’être regardé, s’en va et oublie aussitôt comment il est. ».
Et là, on est piégé. Comment ne pas lire la suite de l’article ?
Le sujet est donc : comment mettre en pratique la Parole ? Le problème, c’est que l’article est en anglais. Mais si c’est une excuse suffisante pour ne pas le lire, lisez au moins cette traduction de l’un des paragraphes, et vous verrez que l’effort de le lire en entier vaut la peine.
De bons enseignants ont proclamé que chaque rencontre avec la Parole de Dieu devrait conduire à au moins une application pratique dans nos vies — quelque chose que nous ne ne faisions pas avant, et qu’il faut que nous fassions désormais, même un changement infime. Il y a une certaine sagesse derrière cette idée : nous inciter nous-même à ne pas juste écouter la Parole de Dieu, mais aussi à la mettre en pratique. Toutefois, une approche si simpliste de la mise en pratique néglige la complexité de la vie chrétienne ; un changement profond et durable dans nos vies ne se produit pas d’une manière aussi directe que l’on peut avoir tendance à le penser.
Non, vous ne rêvez pas, le titre de cet article de Jon Bloom signifie bien : « Dix raisons de mémoriser de longs passages de la Bible ».
Voici les 10 raisons (mais lisez l’article en entier pour plus de détails, mais aussi pour progresser en anglais) :
Parce que vous avez une mauvaise mémoire
Parce que vous avez besoin de nourrir vos pensées
Parce que c’est trop facile d’accéder à la Bible de nos jours
Parce que vous avez internet
Parce que vous ne connaissez pas la Bible aussi bien que vous le pensez
Parce que la Parole de Dieu deviendra plus précieuse pour vous
Parce que vous verrez plus de la gloire de Dieu
Parce que ça affinera votre détecteur de mensonges
Parce que vous allez souffrir
Parce que vos frères et sœurs vont souffrir
Et comme l’an prochain, au FEU, nous allons étudier la première lettre de Paul aux Thessaloniciens… on vous lance le défi de l’apprendre par cœur d’ici la rentrée ! Allez, un verset par jour… en commençant aujourd’hui, comme il y a 99 versets, vous arriverez au bout le 9 septembre !