Après avoir appelé « heureux » ceux qui avaient un caractère transformé par Dieu dans les Béatitudes, impliquant par là que ce serait eux qui entreraient dans le Royaume de Dieu ; puis après les avoir appelés la « lumière du monde », impliquant par là que son évaluation de la piété des hommes n’était pas celle reconnue habituellement ; peut-être que Jésus savait qu’il avait provoqué un trouble : venait-il pour renverser tout l’héritage de la foi israélite, en particulier, venait-il pour nier les Écritures ? Non, disait-il ensuite, déclarant qu’il était en fait lui-même l’accomplissement de l’Ancien Testament. Jésus a donc revisité l’Ancien Testament, pour dénoncer les interprétations erronées des hommes, et montrer à quel point les attentes de Dieu sont plus grandes que ce nous pouvons imaginer, concernant la maîtrise des pensées, l’importance de la parole donnée et l’attitude des chrétiens face à ceux qui leur veulent du mal.
Il s’attaque ensuite à la manière de « pratiquer la religion », en montrant qu’il peut y avoir une bonne et une mauvaise manière de pratiquer l’aumône, la prière et le jeûne. Maintenant, Jésus élargit le champ en montrant que « pratiquer la religion » va au-delà des rites, mais concerne aussi les affaires courantes de cette vie : la nourriture, le vêtement, le travail, la prévoyance…
Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera illuminé, mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Observez comment croissent les lis des champs : Ils ne travaillent, ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs qui existe aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne vous (vêtira-t-il) pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Que mangerons-nous ? Ou : Que boirons-nous ? Ou : De quoi serons-nous vêtus ? Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.
Rendez-vous à 20h le mercredi 2 mars 2016 au 22 rue Paul Verlaine, Besançon (près de Temis, pas loin de la Bouloie).
Ceux qui veulent venir manger avant sont les bienvenus dès 19h (participation aux frais : 2€).
Pour ceux qui ont besoin d’un transport pour venir, prévenez-nous par le formulaire de contact, ou au 06 31 73 68 45.
Retour en voiture assuré pour ceux qui en ont besoin.
N’hésitez pas à lire et à réfléchir à ces textes de l’Évangile de Matthieu, chapitre 6, versets 19 à 34 avant de venir, les échanges n’en seront que plus riches !
Une réflexion sur « Confiance en Dieu, inquiétudes et sécurité matérielle »