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Le Veau d’Or : le matérialisme dans l’Église

L’extrait d’un livre de John White, en rapport avec certaines de nos études sur la lettre aux Colossiens. Ce n’est pas la Bible, mais ça donne quand même de bons sujets de réflexion…

Un partie du livre peut être lue en ligne, en suivant ce lien. C’est aux éditions Farel.

Le Seigneur Jésus-Christ donne des ordres à ses disciples, et c’est leur privilège de les exécuter. Car les ordres du Seigneur diffèrent de ceux des chefs terrestres. Il exige que ses disciples lui abandonnent le temps qu’ils consacrent à des tâches banales – toilette, habillement, études, achat et vente, travail séculier – de sorte que même ces activités soient accomplies comme des actes d’adoration conscients à sa gloire. Ensuite le Maître entrouvre des possibilités de service en consacrant des heures, autrefois perdue, à nourrir les affamés, à vêtir ceux qui sont nus, à soigner les malades, à ouvrir les yeux des aveugles, à consoler les éprouvés et à proclamer aux esclaves du péché la liberté acquise au prix du sang du Sauveur.

L’éclat lumineux que le Seigneur projette sur les œuvres de ses disciples est tel que les futilités qui les environnent pâlissent. Les disciples prennent de plus en plus conscience que les jours qu’ils vivent sont des jours mauvais et ils s’efforcent de racheter le temps. Le foyer vers où convergeait leur intérêt s’est progressivement déplacé du domaine terrestre au domaine céleste. Insensiblement les chrétiens consacrés s’aperçoivent qu’ils ont à peine le temps de pourvoir à leurs besoins quotidiens.

Soirée de Pâques

Le Groupe Biblique Universitaire, ICamp et le Foyer Évangélique Universitaire vous invitent à fêter Pâques. Repas, bonne ambiance, musique, animations, le sens de Pâques.

P.A.F. : 3€.

Mercredi 9 avril, début entre 19h et 20h, Église La Bonne Nouvelle, 13 rue Xavier Marmier, arrêt Trepillot (face au Lidl).

Retrouvez l’événement sur Facebook et Google+.

Entrez dans la Communauté

La traduction de l’extrait d’un post en anglais… pour vous donner envie de lire l’original en entier !

Le post original, signé David Mathis, se trouve sur le blog Desiring God, au bout de ce lien.

La koinonia — la communauté, l’équipe, la communion — que les premiers chrétiens partageaient, n’était pas une passion partagée pour la pizza, la musique, ou une soirée sympa de détente entre personnes-qui-vont-à-l’église. Cette communion, c’était le Christ qu’ils avaient en commun ; c’était leur mission commune, jusqu’à la mort si nécessaire, cette mission qu’Il leur avait confiée, de porter la foi dans le monde entier, avec la menace omniprésente de la persécution.

C’est avec raison que Tolkien a appelé les 9 la « Communauté de l’Anneau ». Il ne s’agit pas d’une bande de potes qui se retrouvent pour boire un coup et faire des jeux vidéos. C’est une entreprise collective, mettant leur vie en jeu, face à un mal terrible et une opposition qui les dépasse. La vraie communion ressemble moins à des amis qui se retrouvent pour regarder la finale de la Coupe de la Ligue, qu’à des joueurs sur le terrain, pleins de sang, de sueur, de larmes ; ils ne se réunissent sur la touche que pour préparer la prochaine offensive. La vraie communion ressemble plus aux troupes du débarquement en Normandie qu’aux foules en liesse célébrant l’armistice.

L’équipe de Paul

Nous continuons l’étude le la lettre de Paul à l’Église de Colosses ce mercredi 2 avril à 20h.

Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des instructions : s’il vient chez vous, faites-lui bon accueil. Jésus, appelé Justus, (vous salue) aussi. Parmi les circoncis ce sont les seuls qui travaillent avec moi pour le royaume de Dieu ; ils ont été pour moi un réconfort. Épaphras, votre compatriote, vous salue : serviteur du Christ-Jésus, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement convaincus de la volonté de Dieu, vous teniez ferme. Je lui rends ce témoignage qu’il prend beaucoup de peine pour vous, pour ceux de Laodicée et pour ceux d’Hiérapolis. Luc, le médecin bien-aimé, vous salue, ainsi que Démas.

On connaît Paul par tous ses écrits. Mais il apparaît qu’il était entouré de toute une équipe, non négligeable, est très variée. Que peut-on apprendre de cela ?

Nous sommes dans les salutations finales de la lettre de Paul aux Colossiens. Nous avons un aperçu du fonctionnement de son travail missionnaire, et voyons qu’il existait tout un réseau de personnes qui avaient accepté que Christ ait la place suprême dans leur vie ; et sans cela Paul n’aurait pas pu avoir l’impact qu’il a eu, et peut-être que l’Église n’existerait plus aujourd’hui…

Mercredi 2 avril 20h.

Repas possible à 19h (P.A.F. 2€).

Accès piéton, accès parking, contact : suivez ce lien.